Européennes - Adresse aux vétérans

En ces toutes dernières semaines qui nous séparent du 9 juin, nous pourrions avoir le sentiment que tout a été fait.

Nous avons découvert un candidat surprenant par sa clarté, son sens de classe, sa volonté de rassembler, de viser juste et de construire durablement une autre Europe dans l’intérêt des peuples, donc dans celui de la France. Rien ne lui a échappé : Social. Paix. Écologie. Perversité de l’adversaire. Danger des engagements belliqueux. Prétendues propositions environnementales d’un autre âge...

Les communistes peuvent être fiers de ce jeune et nouveau dirigeant qui a l’étoffe d’un grand.

Nous, vétérans, pouvons et devons faire plus.

Nous bénéficions dans notre entourage d’une autorité morale et politique que très souvent notre humilité, nos tâches toujours prenantes dans le Parti nous empêchent de justement mesurer.

Combien de fois m’arrive-t-il de rencontrer des jeunes qui, me voyant distribuer des tracts, acceptent de discuter avec moi et font référence à leur grand-père, grand-mère, parents… : « Eux aussi c’était des vrais, des purs et durs… ». On pourrait multiplier les exemples, tant il est vrai que notre réalité est marquée par des gens - de toutes générations - qui nous regardent avec intérêt et souvent fierté, parents ou amis qu’ils sont.

Mettons à profit ces derniers jours pour aller les voir, taper à leur porte, leur téléphoner, profiter des rencontres, des retrouvailles familiales nombreuses avec les beaux jours qui reviennent. Ne craignons pas de leur dire que nous avons une demande à leur faire, celle de voter pour Léon Deffontaines ! Certains, certaines pratiquent cette démarche depuis toujours.

D’autres ont parfois un peu de retenue. Mais voyons, nous avons fait des choses bien plus difficiles dans notre action militante !

Alors prenons une feuille de papier, un stylo et dressons la liste de nos proches et nos connaissances. Vous serez surpris par le nombre de celles et ceux - petits-enfants compris - qui ne pensaient pas aller voter. Ils ne savent pas qu’il n’y a qu’un tour, que c’est la proportionnelle, mais qu’il faut 5 %, pour que les communistes et leurs camarades de la large liste de la Gauche Unie conduite par Léon, reprennent la place qu’on leur a volée au Parlement européen.

Ils ne savent pas que les trois quarts de ce qui concerne la France dépendent de choix européens. Des salaires jusqu’au prix de l’électricité.

Allez-y vite, fort ! Le résultat est au bout.

Richard Sanchez
Président de l’Amicale des Vétérans et de la mémoire militante du PCF

Article publié dans CommunisteS, numéro 997 du 22 mai 2024.